fleur dans la montagne

Chapitre 3 : Premières randonnées et Rock of Cashel

Après ces visites de villes et villages, nous avions besoin de goûter à la nature irlandaise. Les températures n’étaient pas trop mauvaises alors il fallait en profiter.

Promenons-nous dans les bois

Balade en forêt

Une fois tout le côté gestion terminé, nous prenons la route vers un spot nature. Le tableau est super sympa, forêt, ruisseau, petit pont en bois, sentier de promenade, tout y est. Le seul point qui nous embête, c’est l’absence de réseau, aucun bâtonnet pour travailler. Mais bon, le spot est vraiment beau alors on remet le travail à demain (c’est beau d’être freelance). Le soir, avant de coucher les enfants, on prépare notre petit discours « Il faut bien se reposer parce que demain on fait une grande promenade, alors il faut que vos jambes soient prêtes ! ».

Le sac du lendemain est prévu en conséquence. Sandwichs, gâteaux, bonbons, tout y est pour motiver les troupes. Et c’est sans grosses difficultés que leurs petits pieds ont avalé plus de 8 km de balade en montagne. Plus de 8 km, car nous nous sommes trompés de routes. On a tout fait à leur rythme. Et en plus d’avoir un super paysage, nous nous sommes amusés à trouver les caches de géocaching dissimuler tout le long de la balade. Dans les rochers, dans les arbres, sous de fausses pierres, etc. Arrivée à la moitié du parcours, la route était coupée par l’eau (1 ou 2 cm d’eau environ, rien à la nage, ne paniquez pas). Il y avait quelques pierres pour traverser sur le côté, mais c’était beaucoup plus rigolo de retirer ses chaussures pour aller patauger dans l’eau glacée. Nous nous sommes vraiment bien amusés. À la fin, même les chiens n’en pouvaient plus (dur dur la reprise des marches ^^’). On est arrivé au camping-car fatigué, mais vraiment fier d’eux.


Cashel et son Rock

Rock of cashel vu du parking

Ensuite, nous avions vraiment besoin de 4G pour travailler. Alors, nous sommes repartis vers Cashel. Les photos sur Google nous faisaient envie. Du coup, nous sommes restés sur le parking à côté du château. Dans un premier temps, nous avions prévu de le visiter. Et puis, après avoir passé la journée et la nuit à côté, la pluie et le vent ont eu raison de notre bonne humeur et de notre envie de visite. Nous sommes passés au super grand parc de jeu. Il faut dire que les Irlandais sont assez forts en playground. Celui-là était sur le thème des châteaux (logique, me direz-vous). Je vous donne ici une photo peu flatteuse du Rock of Cashel, je vous l’accorde. Mais malgré tout, c’était notre photo, la vue que nous avions le soir avant de fermer les volets. Pour des images plus attrayantes, je vous laisse taper son nom sur Google. Ou regarder la vidéo en drone que Simon a fait avant de partir.


Retour au vert

Spot nature en camping-car

Un arrêt balade et courses vers Kinsale et ces jolies maisons colorées, puis, nous sommes repartis en direction de spots plus nature.

C’est vers 20 h 30 que nous sommes arrivés sur un spot entre deux montagnes (oui d’accord, entre deux grosses collines pour les puristes). Agathe m’avait dit en arrivant qu’elle monterait la montagne (je ne vais pas remettre la parenthèse « grosse colline » chaque fois, je vous laisse bosser un peu 😉) de gauche en première. Je lui ai gentiment répondu qu’à cette heure-ci on allait vite manger puis filer au lit. Cette jeune demoiselle m’a affirmé qu’elle et ses jambes étaient en pleine forme parce qu’elle avait fait une grosse sieste (pas faux, à 18 h en plus). Bon allez, trêve de blabla, j’ai le repas à préparer.

montagne d'irlande

Quand on arrive dans un endroit comme celui-ci et que le temps est avec nous, Simon prend les chiens et les enfants 15 minutes en dehors du camping-car pour que je le nettoie rapidement et que je prépare le repas (c’est fou comme tout va plus vite quand il n’y a personne dedans).
J’aspire (oui oui, notre aspi’ est l’un de nos indispensables), je lave un peu, et je prépare le repas, range les jouets nécessaires aux longues routes, etc.
Je trouve quand même ça bizarre, le camping-car est nickel, l’air sent bon le repas du soir et pourtant, toujours pas de cri de retour. J’attends, je prends même le temps de travailler en les attendant.

Et puis, on m’appelle en visio. Les enfants me demandent de me mettre à la fenêtre : « Tu nous vois ? ». Non, je ne les vois pas (avec mon air aimable de fin de journée).
« Mais siiiiiii, on est là-haut ». Vous les voyez vous ? Moi, toujours pas.

Randonnée en montagne avec les enfants

Et tout à coup, c’est là, une, deux, puis trois mini taches qui s’agitent sur la montagne d’en face.

au sommet de la montagne

Je n’en reviens pas. Ils ont décidé de jouer les aventuriers à 21 h 30. Ils sont allés jusqu’au sommet voir le coucher du soleil, puis sont revenus, affamés. Inutile de vous dire qu’ils étaient très fiers d’eux (et moi dont !).

vue-montagne-enfant-4roues-et-1toit

Le lendemain, c’est sans trop de surprises que les petits aventuriers ont voulu faire la deuxième montagne. On a rempli le sac de sandwichs et de goûters, et c’était parti. Nous avons croisé un petit troupeau de moutons, on s’est émerveillé de cette nature à nos pieds, qui nous rendaient si grands et pourtant si petits.

Le jour suivant, le vent s’est arrêté, laissant les rayons du soleil chauffer tranquillement. Les enfants ont voulu me faire découvrir « leur » montagne. Alors, nous sommes partis tous les trois en direction de cette montagne, et quelle montagne !
Je n’en reviens toujours pas qu’ils aient fait cette marche à 21 h deux jours avant. Au programme, montée à la limite de l’escalade, sentier de randonnée pas balisé, et bien sûr, nature à perte de vue. Nous avons fait une bonne pause, là-haut, rien que tous les trois. Un joli moment ensemble.

Le soir, un monsieur Irlandais pas content (vraiment pas content, en mode discussion GTA à base fuck**g), qui faisait apparemment partie du District allait appeler la police, car nous gâchions la vue sur cette petite route ou dix voitures passaient par jour. Vrai ou faux, nous ne le saurons jamais. Nous avons fait le choix de cette vie nomade pour profiter du moment présent et de notre famille. Alors, écouter chaque voiture qui passe en se demandant si c’était la « garda » ou non n’était pas très reposant. Nous sommes donc partis en direction de contrée moins sauvage, mais vers de nouvelles aventures.

C’est à Bantry que nous avons arrêté nos roues, le temps d’une pause repas et d’un aprèm aire de jeu (et coup de soleil pour moi. Oui oui, nous sommes toujours en Irlande pour ceux qui auraient un doute). En route pour de nouvelles péripéties !

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