Où allons-nous ?
Nous y voilà. Après avoir repoussé le départ plusieurs jours de suite, nous partons enfin. Les pneus sont changés, la vidange est faite, la maison roulante est prête.
Nous partons pour 2 mois et demi de voyage autour de la France. Nous avions initialement prévu de partir pour l’Allemagne. Mais avec les fermetures de frontières et la crise sanitaire, c’est l’occasion de garder les roues en France.
Ce voyage n’a pas de parcours tout tracé. Il a juste quelques étapes définies, un arrêt dans la famille à Bordeaux, 5 jours de camping avec le petit frère à Sérignan, un autre en frontière suisse, puis un dernier dans l’Est (c’est déjà pas mal me direz-vous).
Nous avons décidé de commencer pas Étretat. Ce n’est pas très loin de chez nous et pourtant, nous n’y avons jamais mis les pieds (ni les roues).
Premier arrêt
Alors c’est parti, direction Étretat. Comme nous n’aimons pas vraiment dormir dans les villes (qui sont en général réglementées et payantes), nous décidons d’aller sur un spot dans le village à côté, à Vattetot-sur-Mer.
Juste un fourgon avec nous, les falaises à quelques mètres, accessibles par le sentier GR21, qui peut aller jusqu’à Étretat. La mer en fond panoramique à l’avant du camping-car.

Quand on se réveille, toujours ce joli paysage, mais avec des couleurs différentes, car il pleut. Je suis toujours émerveillé par la mer. Elle peut paraître, calme et apaisante, ou plutôt impressionnante et effrayante par sa violence et son immensité. Elle peut être dorée avec les reflets du soleil, ou se mêler au gris d’un ciel de pluie. Voir la mer par sa fenêtre, c’est avoir un paysage qui change à chaque instant.
Les falaises d’Étretat
Nous reprenons la route pour Étretat après la sieste. C’est une jolie ville qui regorge de choses à voir. Malgré tout, je suis obligé de préciser que ce n’est pas simple pour les camping-cars. Beaucoup d’emplacements sont interdits. Tous, nous renvoient à l’aire, qui se trouve en bordure de ville à 8 euros les 24 heures. Les petites jambes de nos loulous sont partantes pour marcher, mais peut-être pas autant. Alors, nous décidons de nous garer à la gare qui est déserte, malgré le panneau d’interdiction, et de rejoindre les camping-cars déjà présents.
Nous ne montons pas jusqu’en haut des falaises, nous choisissons la plage, qui suffira à enchanter nos yeux.
Un manège et une glace plus tard, nous voilà repartis pour un ailleurs.
Nous voici maintenant à Saint-Jouin-Bruneval. L’aire n’est pas jolie. Mais la mer est à 100 mètres. Ne soyons pas si exigeants et profitons du soleil couchant les pieds dans l’eau.

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