saint-jouin-bruneval-falaise-camping-car

Le Jurassik Park de Normandie – Le clos des Ratites

 

Réveil en douceur

Nous nous réveillons à Saint-Jouin-Bruneval. Nous nous faisons réveiller par les Goélands à Saint-Jouin-Bruneval. Pour rappel, c’est une aire de camping-car qui n’est pas très jolie, mais qui possède plein d’atout. La veille au soir, nous avons profité du coucher de soleil, et de la musique d’un rassemblement WW. Simon a discuté avec un monsieur Néerlandais, qui pilote lui aussi un drone. Les enfants se sont endormis dans le calme après un grand bol d’air aux pieds des falaises. Une chouette soirée.

Dans la matinée, papa Simon emmène les enfants jouer sur l’aire de jeux d’à côté, moi j’en profite pour travailler. Quand ils sont de retour, on décide de reprendre la route en direction de Deauville.

Saint-jouin-bruneval
Saint-Jouin-Bruneval

Deauville et sa plage

Comme elle est sur notre « route », nous décidons d’emmener les enfants sur la plage de Deauville. Nous leur promettons de beaux châteaux de sable, et même une glace. Je programme le GPS sur une aire à deux pas du centre-ville qui a de mauvais commentaires. Mais, c’est parti, ce n’est que pour visiter.

En arrivant, l’aire de camping-car est fermée. Pas de soucis, il y a certainement d’autres places. Après avoir tourné plusieurs longues minutes, les enfants se réveillent de leurs petites siestes (elle est où la plage ? Est-ce qu’il y aura des coquillages ? – Oui oui ma chérie on y est bientôt…). Nous craquons et nous nous garons à la gare. Les places sont pour les bus, alors Simon appelle l’office du tourisme, qui lui donne le numéro de la police, qui lui répond qu’il peut se garer sur les places attribuées aux voitures, le long de la gare. Un camping-car de 7,50 mètres de long, en centre-ville. Évidemment, il n’y a pas de place le long de la gare. Alors nous perdons patience et expliquons aux enfants (qui ont les yeux remplis de larmes) que la plage sera pour plus tard. Direction Lisieux (je ne vous ferais pas la célèbre blague qui se prêtait bien à notre situation).

Lisieux

Je programme rapidement (un peu trop rapidement ?) le GPS sur une aire dans la ville qui propose une borne de service, parfait. Ce n’est qu’en arrivant que j’ai remarqué, que sur l’annonce de cette aire il y avait écrit « pas de stationnement » (oups…). Et voici comment on s’est retrouvé coincé dans un parking construit en serpentin. C’est finalement par une marche arrière, plus que laborieuse, que nous avons réussi à ressortir de ce parking (ouf !).

Les enfants en ont marre, nous aussi, on commence doucement à être à cran. Les autres endroits pour se garer n’ont pas l’air top non plus selon les commentaires (pourtant nous ne sommes pas difficiles), nos nerfs ne tiendront plus longtemps. Alors, tant pis pour Lisieux. Nous voyons la basilique au loin. Nous reviendrons un jour, peut-être

C’est quand même dommage, dans des villes si réputées pour leur tourisme, que des parkings ne soient pas mis à dispositions pour les camping-cars. À la place, on trouve des panneaux d’interdictions, des barrières, ou des parkings qui ne sont pas du tout adaptés. Je suis bien consciente que certains campings-caristes abusent. Mais, on ne punit pas tous les automobilistes pour ceux qui commettent des infractions ! Bref, nous passons notre chemin.

Le Clos des Ratites

Il faut maintenant que je trouve un arrêt sûr pour la nuit. Je me concentre sur Park4Night, et trouve une aire au milieu d’un élevage d’autruche. Ma curiosité est piquée, tout le monde vote oui, c’est parti.

Nous voici arrivés au Clos des Ratites. La dernière visite est à 16 h 30 (et bien sûr, il est 16 h 30). Alors on se dépêche, le monsieur nous attend, on est prêt.

le-clos-de-ratites
Le domaine des Ratites

Pendant cette visite, on apprend plein de choses. On découvre de près les autruches et leurs histoires. Des autruches, mais pas seulement. Il y a aussi des Nandous, des Émeus, des Wallabys, quelques poules et même un dinosaure !

Nous avons même eu la chance de voir des bébés autruches, qui ont fait le bonheur de nos loulous.

Jérôme nous parle avec passion des ratites qui l’entoure. Nous retrouvons Rose-Lison, dans la boutique après la visite. Nous ressortons avec de nouvelles connaissances en ratites, une autruche, un wallaby et son petit, un petit pot de rillettes, et même un plumeau en plume d’autruche. Ah oui, et deux steaks d’autruches, achetés le lendemain (il faut dire que l’odeur du grill de nos voisins nous a mis l’eau à la bouche).

Le terrain pour stationner et dormir est spacieux, propre et très bien entretenu (comme tout le domaine d’ailleurs. Tout y est fait avec goût). Marcher pieds nus est un plaisir. Nos chiens ont pu gambader. Un van nous a rejoints en fin d’après-midi. Après quelques parties de cache-cache, nous rentrons manger et dormir (avec difficulté pour les plus petits qui ne veulent plus s’arrêter de jouer).

le-clos-des-ratites
Espace camping-car – Le clos des Ratites

La visite était superbe. Agathe, qui a 4 ans, a beaucoup aimé, et tout écouté. Je suis maintenant sûr qu’elle connait les autruches par cœur ! Par contre, pour Achille, 2 ans, la visite a été éprouvante. Il y avait tellement de choses à voir et pourtant impossible à toucher (je suis désolé mon chéri, mais on ne peut pas ramener ce bébé autruche à la maison).

Pour terminer, je dirais que c’est une visite qui plait aux petits comme aux grands. Et que les gérants de ce parc savent nous transmettre leur amour pour leur passion et métier.

Nous nous endormirons ce soir, en regardant les wallabys et les autruches de notre camping-car.

Laissez-nous un commentaire !

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

1 comment