Cerf-volant en famille sur la plage

Chapitre 1 : Traversée en ferry et premier spot

Notre nouvelle aventure commence ! C’est parti pour 5 mois de voyage à travers l’Irlande. Nous n’avons pas de plan défini, juste une mini to-do de « lieu à visiter » et l’idée de faire le Sud-Ouest pendant l’été. Donc, c’est tout excité et super fatigué (il faut le dire aussi) après des jours, des mois de préparations, que nous embarquons. Notre joie se transmet aux enfants. On se détend après cette journée de voyage. Il faut dire qu’elle n’a pas été de tout repos, car une ombre est venue sur notre joli tableau…

On y est ! Enfin presque…

On termine de tout monter dans ‘tineo notre camping-car, les enfants sont attachés, c’est le carnage niveau préparation, mais un joli carnage tout de même.
Et puis patatras, on monte Isys, Iona, Grenade sans problème. Mais au moment d’ajouter Figaro à notre (trop) longue liste d’animaux à bord, on ne le trouve pas…
Et ce n’est pas la peine de faire durer le suspense, on ne le trouvera pas. J’appelle mon frère en pleure, ma meilleure amie, le premier se porte volontaire malgré ses chats, dont une pas commode (salut Mali si tu me lis, on t’aime quand même 😊). Ma meilleure amie me répond qu’il n’y a aucun souci. Mymy et Rémy viendront donc « attraper » (c’est le mot) Fifi quand on sera parti.

Chat roux sur canapé gris avec télécommande
Pendant notre voyage, Figaro se la coule douce devant Netflix.

Sans mentir, j’ai pleuré une bonne partie du voyage. Un voyage en Irlande sur 5 mois, prévu depuis des mois. Nous avons tellement préparé la maison, les objets, la famille, les enfants à ce départ que le reste coulait de source, et pourtant…
Les animaux, on vit avec, on s’y habitue, ils font presque partie du paysage, on les oublie presque dans la routine quotidienne. Mais, lorsque ça ne va pas, lorsqu’ils sont malades, quand on ne les retrouve plus, c’est la panique. On se dit qu’on n’a pas fait assez. Qu’on aurait pu faire mieux.

Alors c’est le cœur vraiment très gros que nous sommes parti sans lui… Sans mon Fifi.
Et puis finalement, il ne sera pas si mal chez sa tata. Quelques vidéos et photos plus tard, on voit qu’il ronronne déjà. Son tempérament de peureux s’acclimate doucement, mais surement. Et pendant ce temps, c’est avec un pincement au cœur que nous montons sur le bateau avec des enfants qui crient de joie.

Dans le ferry pour un voyage vers l’Irlande

Nous avons choisi le ferry Stena Line. Une compagnie qui avait l’air d’être « ami des animaux ». Et surtout, qui nous donnait le droit de les laisser dans leur maison (c’est-à-dire le camping-car) sans être obligés de payer un chenil. On ne cherchait pas de bateau avec grand luxe, juste de quoi avoir un peu de confort pendant cette première traversée. Nous avons donc pris une cabine avec hublot pour pouvoir nous émerveiller de cette étendue bleue.

Enfants devant un hublot
Agathe et Achille regardent les personnes qui travaillent sur le pont.

Ouhouh ignorante que je suis ! Je me suis dit que le pire serait de passer les contrôles de sécurité.

  • Passeport humain adulte x 2 : OK !
  • Passeport humain enfant x 2 : OK !
  • Passeport animaux x 3 : OK !
  • Camping-car sur le bateau : OK !
  • Mal de mer sur un si gros bateau ? KO…

La seule position qui me soulageait était d’être allongé. Adieu promenade dans le ferry, la pleine mer à eu raison de moi haha.
Les enfants n’étaient pas au meilleur de leur forme, mais ils s’en sont bien sortis. Alors que pour Simon, c’était l’inverse ! La balade dans le bateau, pas de problème, mais impossible de dormir. Génial pour un voyage de nuit !
Nous avons tous tenté le fameux fish and chips, mais sans grand succès pour nos petits estomacs retournés. Et après ces 17 h 30 de traversée à bord du ferry pour l’Irlande, nous avons tous été soulagés de remettre les pieds sur la terre ferme.

Premier spot : La plage de Kilmore

Et ensuite ? Ensuite, il a fallu régler le pratico-pratique. Le gaz par exemple. Nous nous sommes arrêtés à la première station-service pour demander du gaz. Une gentille dame nous a envoyés (au fin fond de l’Irlande ? Presque). Les routes secondaires sont assez petites, sans oublier qu’il faut conduire à gauche (et ne pas trembler lorsque quelqu’un vous double par la droite sur l’autoroute). Bref, nous avons réussi à trouver du gaz dans une station qui ne faisait que ça. Comme nos bouteilles butagaz étaient trop grosses pour l’emplacement « gaz » dans le camping-car, nous avions convenu d’en acheter en Irlande. Il se trouve qu’ils fonctionnent avec des consignes eux aussi, nous les rendrons donc à la fin de ce voyage.

Une fois le côté gestion terminé, c’est-à-dire avoir de quoi nous nourrir pendant quelques jours et la possibilité de se laver à l’eau chaude (merci le gaz), il ne nous reste plus qu’à trouver ou dormir. Alors, direction ce que l’on aime, c’est-à-dire les coins nature (oui oui, même avec un 7,5 m). Avec Park4night, nous avons trouvé cet endroit. Nous abandonnons notre grande maison avec cours, pour quelque chose de beaucoup plus petit, certes, mais avec un énorme avantage : le monde comme jardin. Deux jours à Kilmore, rythmé au son des vagues. Un premier pas assez sympa dans ce voyage en Irlande qui commence enfin.

Goûter sur la plage
Séance goûter sur la plage.

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